Ce sont les particules fines en suspension, classifiées en PM10 (inférieures à 10 micromètres) et PM2,5 (inférieur à 2,5 micromètres).
Elles proviennent des émissions à l’échappement mais aussi des débris émis par le frottement des pneus, les plaquettes de frein, ou encore l’usure des routes.
Pneu – Frein – Chaussée, c’est presque 50% des particules fines émises.
Aucune législation n’existe encore pour limiter l’émission de ces particules. Les normes Euro 7, encore en cours de discussion et applicables vers 2025, devraient fixer une limite réglementaire.
Il faut trouver les solutions pour diminuer puis résoudre le problème. Déjà moins rouler, ou le faire de manière plus collective.
Ensuite, il sera nécessaire de trouver des solutions industrielles :
- Michelin travaille sur un revêtement de pneu biodégradable
- Christophe Rocca-Serra (Tallano Technologie) a inventé en 2012 un aspirateur à particules installé directement sur les plaquettes de freins (système Tamic)
- Le traitement au carbure de tungstène des disques de freins permet de diminuer les particules des disques de freins (ex. Porsche)