Nous en avions parlé pendant le confinement ici, la consommation d’électricité avait baissé et cela générait des impacts sur la gestion de production.
En effet, les gestionnaires du réseau électrique comme Enedis sont intervenus pour la résilience et la qualité de l’approvisionnement pendant la crise. Ils devaient s’assurer que les secteurs clés exposés fonctionnaient de manière optimum comme les hôpitaux, les datacenters pour les services télécom et informatiques.
La production électrique pendant le confinement devait également être réorganisée. La consommation ne suivait plus les profils habituels. Et les entreprises ne consommaient plus de la même manière.
Ainsi, nous avons finalement constaté que l’électricité devenait essentielle et son utilisation croissante dans nos activités (digital, mobilité, télécommunication, médias…)
Cela rend cette ressource essentielle pour notre avenir.
Déjà, l’intégration massive de ressources renouvelables EnR, appelées aussi électricité verte, produite plus localement, change la manière de vendre et de gérer le réseau électrique. Les électrons vont toujours au plus près. Ce qui est produit localement sera consommé localement. Quand la production d’énergie solaire, par exemple, couvre la consommation d’un bâtiment, pas de problème. Si elle est supérieure, il faut en faire quelque chose. La stocker, la faire profiter à un bâtiment consommateur à proximité, etc. Mais ce réseau local peut-il supporter ces échanges, et de manière intelligente. Pas toujours ! Il faudra vraisemblablement le faire évoluer.
Déjà, l’arrivée des véhicules électriques offrent des facultés inédites de stockage mobile d’énergie électrique. Et aussi, la transformation des bâtiments qui produise autant qu’ils ne consomment : les bâtiments neutre en énergie ou à énergie positive.
Alors, quelle stratégie bâtir pour notre future production d’énergie et le réseau électrique intelligent de demain ? C’est un enjeu majeur des prochaines années !