La pollution du véhicule électrique est elle avérée ? Notre consultant mobilité électrique Mobileese a réalisé la simulation.
Une croyance populaire bien ancrée
Régulièrement, les réactions des personnes interrogées sur la pollution du puits à la roue (c’est à dire de l’extraction du matériau pour le construire jusqu’à son usage régulier) du véhicule électrique sont plutôt négatives.
Chiffres et faits
L’excellentissime outil CLIMOBIL développé et mis à disposition par le Luxembourg Institute of Science and Technology (LIST) permet de comparer l’impact environnemental global entre véhicules électriques et véhicules thermiques.
J’ai choisi de réaliser la simulation de pollution de véhicule électrique entre mon avant-dernier véhicule thermique, une Megane Essence, avec mon électrique BMW i3.
Après paramétrage de mes usages , l’idée est d’obtenir le bilan sur l’ensemble du cycle de vie. Le cycle de vie tient compte de toutes les phases : l’extraction des composants, la production des véhicules, les émissions directes et indirectes de ce véhicule lors de son usage. Cet outil tient également compte du mix énergétique du pays car, selon l’origine de la production d’électricité, l’impact en CO₂ est important. En France, par exemple, il est usuellement bon car peu carboné. Ce qui n’est pas le cas de l’Allemagne. Je précise le terme que j’utilise fréquemment. « Non carboné » n’est pas égal à décarboné, nous avons évidemment en France une part majoritaire de nucléaire.
Résultat du match
❌ Voiture thermique (nouveau cycle WLTP) : 275 g CO₂ eq./km
✅ Véhicule électrique : 78.8 g CO₂ eq./km